Plus il avance en âge, plus il s’active ! Rien n’arrête Charles Bergeron, aussi connu sous le nom de «Charly Berger».
À 69 ans, il a des milliers de kilomètres de vélo au compteur.
Ce résident de la ville de Québec est un cycliste de longue date. La moitié de ses randonnées se déroule sur des pistes cyclables.
L’une de ses préférées, la Cycloroute de Bellechasse, lui permet de rouler tout en contemplant les paysages variés à perte de vue et les couleurs d’automne.
Autant contemplatif qu’actif, le monsieur.
D’autres sorties se font sur la piste des Cheminots en direction de Saint-Raymond-de-Portneuf, et vers Sainte-Anne-de-Beaupré par le chemin du Roy.
Il lui arrive de rouler ailleurs au Québec, comme sur la boucle du parc de la Yamaska, près de Granby. M. Bergeron en garde de bons souvenirs.
La saison 2025 lui a permis de parcourir 2500 kilomètres. Pas assez à son goût, assure-t-il.
En plus de toutes ses activités sportives (ski de fond, pêche, etc.), Charles Bergeron… travaille à temps partiel pour la Sépaq. Mais, durant une bonne partie de l’année, il a besogné à temps plein pour un remplacement.
Sur le gravier

Charles Bergeron est aussi un amateur de gravier. Le cycliste d’expérience s’est même payé la Buckland sur gravelle, un défi sur route présentant un fort dénivelé via des chemins dans la région de Bellechasse.
« C’est un parcours parmi les plus difficiles, lance-t-il fièrement. Je suis un sprinteur ! »
« Les côtes ne me font pas peur. J’ai ma technique : j’aime mieux attaquer une pente en roulant rapidement que de ralentir. Comme ça, j’ai l’impression d’avoir moins gaspillé mon énergie rendu en haut. J’ai appris aussi qu’avec l’âge, notre métabolisme diminue. Ça peut nous jouer des tours. Il faut boire même quand on n’a pas soif et manger même si on n’a pas faim. »
M. Bergeron a participé à l’événement Carottes et Garnotte, une randonnée de gravelle organisée par la MRC du Val-Saint-François en septembre dernier. C’est à cette occasion que je l’ai rencontré. En quelques minutes de discussion, on comprend vite qu’on a affaire à un homme charmant et des plus dynamiques.

Le trajet, long de plus de 60 kilomètres, de Sainte-Anne-de-la-Rochelle à Racine, en passant par Valcourt et Bonsecours, n’était pas de tout repos. Les « gravelleux » ont dû affronter un dénivelé positif de 500 mètres pour avoir leur carotte.
Chanceux au Québec
M. Bergeron roule sur un vélo gravel bike adapté à ce genre d’activité.
— Et l’assistance électrique ?
« Non », répond-il tout de go.
« Pas encore. Mais ça pourrait arriver un jour… »
Il n’a pas fini de pédaler ici et là. Charles Bergeron a aménagé un campeur dans un petit camion qui lui permet de se déplacer et d’explorer les plus beaux coins de la province.
« On est chanceux d’avoir autant de belles régions à visiter au Québec », résume-t-il.
«Osez sortir de votre zone de confort, car si on attend les bonnes conditions pour rouler, on ne sortira jamais, puis on enchaîne son rythme un coup de pédale à la fois … bonheur assuré!»
Pour Charles Bergeron, vieillir, c’est simplement pédaler un peu plus loin et un peu plus haut.
Ce texte parle des pistes cyclables des régions:
