Ma première fois sur un VAE, mon verdict: 50/50

Ma première fois sur un VAE, mon verdict: 50/50

J’en ai croisé des milliers sur les pistes cyclables, mais je n’avais jamais pu rouler sur un vélo à assistance électrique (VAE).

C’est arrivé récemment lors d’une activité spéciale. Sur des routes de campagne, j’ai pu pédaler sur un vélo au nom évocateur «Coco HD» de la marque Kona.

Mon verdict: 50/50.

Ma position de conduite sur le vélo.

Oui certainement, le moteur électrique (dans la roue arrière) aide à grimper les pentes. Et y en avait de bonnes lors de la randonnée en question.

Comme prévu, il faut pédaler, car il s’agit d’une assistance électrique. Elle ne fait pas tout le travail. Et c’est bien ainsi.

On doit prévoir un certain temps avant de s’acclimater au fonctionnement d’un «e-bike».

Des «chars d’assaut»

Il y a des modes de propulsion selon ce qu’on veut comme aide. Si on reste au mode «éco», on a l’impression de s’aider tout seul. Si on augmente la force, au mode «sport», par exemple, on sent que le vélo prend de la vigueur. Mais votre batterie en souffrira. C’est ce qui est un peu tannant de ce type de bécane; où en est la charge de la batterie?  

Parce que personne n’a envie de manquer d’électricité au milieu de la randonnée. Souvent, les vélos à assistance électrique sont pesants, avec des cadres et des composantes massifs. Je me plais à les appeler les «chars d’assaut».

Aucun cycliste ne souhaite les ramener au bercail en pédalant sans assistance électrique. On peut comprendre.

Position assise

Plusieurs fois au cours de la randonnée, je me suis ennuyé de mon enduro, qui est un hybride entre le vélo de route et le vélo de gravelle.

Ma monture pour une récente randonnée.

Surtout parce que je préfère la position de pédalage qu’il offre. Sur la plupart des VAE, le cycliste est en position assise. C’est une sacrée différence avec la position plus sportive de ma monture. Le pédalage est tout autre.

Avec les années, on recherche toujours plus de légèreté pour pédaler sans se fatiguer. Moins d’accessoire, de sacoche et autre équipement.

Je n’exclus pas un jour rouler sur les pistes cyclables au guidon d’un VAE. Toutefois, il aura l’allure de mon vélo actuel.  En somme, l’assistance électrique a ses mérites, mais je crois que le plaisir de pédaler réside encore, pour moi, dans la simplicité et la légèreté.

Les amendes ont explosé

Mon essai m’a aussi amené à réfléchir à l’usage des VAE en ville, surtout quand on sait que les délinquants sont légion.  Selon un article du Soleil, les amendes distribuées aux utilisateurs de vélo ou de trottinette électrique qui circulent sans casque ont carrément explosé au cours des cinq dernières années à Québec. Attention, les autorités serrent la vis!

Voici donc quelques règles à suivre :

Le port du casque est obligatoire;

La vitesse maximale d’assistance est limitée à 32 km/h;

Puissance du moteur : 500 watts max.

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