Des radars de vitesse pour avertir les cyclistes

Des radars de vitesse pour avertir les cyclistes

Je ne pensais pas qu’on arriverait là un jour, mais il semble que ça soit nécessaire.

À Rimouski, sur la piste cyclable qui longe le fleuve, on a installé des radars qui informent les cyclistes de leur vitesse.

Des afficheurs de vitesse le long de la magnifique promenade de la mer font partie d’un projet pilote pour cet été, selon un récent reportage de Radio-Canada.

La vitesse maximale y est fixée à 20 km/h.

Il faut agir, car le nombre d’usagers la piste cyclable Charles-Albert est en marée haute : la Ville enregistre environ 3000 déplacements par jour durant la saison touristique.

On signale des excès de vitesse, ce qui peut rendre les déplacements, signale-t-on.

Comme on le voit sur les autres pistes cyclables, on remarque de plus en plus de vélos électriques et autres capables de vitesses vertigineuses.

La Ville a dû rendre des mesures pour prévenir les accidents. Heureusement, rien de grave ne s’est produit.

Le 20 km/h généralisé

Une recherche permet de déterminer que la limite de 20 km/h est grandement répandue sur différentes pistes cyclables.

Par exemple, la Ville de Châteauguay vient de fixer à 20 km/h la vitesse sur l’ensemble de son réseau de pistes multifonctionnelles.

Sur le site web du Petit train du nord, dans les Laurentides, il est indiqué que la vitesse à respecter pour les cyclistes est de 22 km/h. Mais on invite les utilisateurs à réduire leur vitesse à 10 km/h dans les zones animées telles que les gares, proches des parcs, lors d’activités et près des commerces.

Autre exemple : Suzanne Lareau, présidente-directrice générale de l’organisme Vélo Québec, mentionnait dans une entrevue accordée à Radio-Canada que les appareils pouvant atteindre une vitesse de 32 km/h, ne devraient pas retrouver sur les pistes cyclables.  S’ils roulent au-delà de 25 km/h, les usagers devraient aller rouler dans la rue. 

En plein champ

Personnellement, je suis en faveur de moduler la vitesse de mes déplacements en fonction de l’environnement qu’offre la piste cyclable. Si je roule dans un tronçon aménagé dans un champ en ligne droite (comme on en retrouve sur la Route des champs en Montérégie ou le Sentier de la vallée en Estrie) et que ce n’est pas achalandé je me permets plus de vitesse.

Et puis, il faut le dire, 20 km/h c’est rapidement atteint. Quelques tours de pédalier et on a franchi cette vitesse.

Je deviens moins véloce quand j’arrive dans des secteurs plus denses (comme L’Estriade à Granby ou le Parcours des Anses à Lévis). Je lève la pédale. Les risques de collisions sont plus grands.

C’est la simple logique. Combien de fois j’ai vu des cyclistes (ou des trottinettiste) ne même pas songer à ralentir même si la piste cyclable est occupée par de nombreuses personnes, dont des enfants?

Ce texte parle des pistes cyclables des régions:

Estrie

Montérégie

Laurentides

Bas-Saint-Laurent

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