L’idée de rouler le long du fleuve dans Charlevoix n’est pas totalement morte.
Le train touristique menant à Baie-Saint-Paul a repris vie, mais des voix s’élèvent pour qu’on mette en marche le projet d’une piste cyclable qui longerait la voie ferrée.
Selon Le Charlevoisien, le président de HDG et du Groupe Le Massif, Claude Choquette, ne rejette pas l’ambition de l’aménagement d’une piste multifonctionnelle, en autant que les activités ferroviaires touristiques peuvent être préservées.
Étude socio-économique
Après avoir mis ses activités sur pause, le Groupe Sentier de la Rive intensifie maintenant ses démarches auprès des municipalités de la région pour solliciter leur appui afin de réaliser une étude socio-économique sur le projet.
On veut documenter les retombées potentielles d’un tracé cyclable et récréatif sur l’emprise ferroviaire entre Petite-Rivière-Saint-François et La Malbaie, indique l’organisme.
En décembre 2024, on apprenait que le train touristique avait cessé ses activités, étant en difficultés financières.
Plusieurs avaient réclamé qu’on transforme la voie ferrée en piste cyclable, de la région de Beaupré jusqu’à Baie-Saint-Paul.
Il était facile de s’imaginer en train de pédaler sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Les magazines spécialisés en cyclisme du monde entier dépêcheraient des reporters pour venir explorer cet attrait récréotouristique majeur.
Une piste cyclable digne des plus belles cartes postales, rien de moins.
Une publication sur ma page Facebook Le Cycliste du dimanche à ce sujet m’avait valu nombre de réactions et plusieurs partages d’internautes enthousiastes.
Il y a un «mais»
Maintenant, il y a un «mais».
La question de la sécurité demeure. Faire rouler des cyclistes à côté d’un train représente quand même un risque. Il faudrait instaurer des règles de conduite strictes.
Le train touristique ne roule pas vite, mais habituellement les chemins de fer sont interdits de passage.
Il y a certainement aussi un coût à aménager une piste cyclable le long de cette voie ferrée.
De prime abord, il était question de retirer les rails de la voie ferroviaire abandonnée pour faire rouler les vélos. Aujourd’hui, on parle de cohabitation. C’est autre chose.
