- Est-ce que tu te sens en sécurité quand tu fais du vélo?
- Je prends les pistes cyclables pour être sûre. Hors des pistes cyclables, je ne me sens pas vraiment en sécurité.
La conversation a été diffusée par l’équipe de la chaîne Noovo à Sherbrooke, en vue du Tour du silence qui a eu lieu ces derniers jours.
La traditionnelle randonnée sécurisée sur la rue King rend hommage aux cyclistes décédés sur les routes.
Les accidents impliquant des cyclistes sont en hausse à Sherbrooke. Pour la période de l’année 2024 à 2025, on a enregistré 35 accidents, dont un mortel. On en comptait 19 en 2019.

Le nombre de vélos dans la région sherbrookoise est passé de 78 000 en 2020 à 100 000 aujourd’hui, avec plus de déplacements autant l’été que l’hiver.
Dans son reportage, la journaliste Fanny Lachance-Paquette demande à Jean Pinard, l’un des organisateurs du Tour du silence, si c’est dangereux de circuler à vélo à Sherbrooke : «Si on reste sur les pistes cyclables, c’est beaucoup moins dangereux», répond-il.
Ce n’est pas moi que le dit!
Le reportage nous fait entendre plusieurs témoignages d’adeptes des pistes cyclables.
J’ai toujours préféré les pistes cyclables aux routes.
Pour moi, le sentiment de sécurité est encore plus perceptible hors des grands centres, sur des pistes cyclables aménagées en secteur rural par exemple. Souvent, le nombre de cyclistes y est moins important que sur les réseaux cyclables des zones urbaines.
Toutefois, mon récent texte sur la présence de puissants véhicules comme des moto électriques sur les pistes cyclables a suscité plusieurs réactions.
Si on peut arriver à faire respecter la nouvelle règlementation concernant les véhicules qualifié d’«appareils de transport personnels motorisés» (ATPM) on pourra faire augmenter le sentiment de sécurité sur les pistes cyclables.
Il va sans dire que la présence des piétons provoque aussi beaucoup de réactions. Voilà un débat hyperpolarisant.
