Je peux dire que j’ai vu ça passer au sens propre et au sens virtuel.
Des véhicules qui circulent sur les pistes cyclables, on en voit de toutes les sortes (surtout dans les zones moins habitées).
J’ai toujours une réaction de stupeur quand je rencontre des engins que je qualifie de «moto électrique».
Des vélos à assistance électrique, pas de problème. Amenez-en!
Mais des véhicules comme le B-52R du constructeur australien Stealth, que j’ai découvert sur les réseaux sociaux, beaucoup moins.
On peut lire sur le site Futura que ce «vélo électrique» peut atteindre 95 km/h. Presque 100 km/h! Vous imaginez?
Ça me fout la trouille.
Je ne sais pas si le produit Stealth est rendu chez nous, mais ceux qu’on rencontre déjà sur nos pistes cyclables roulent assez vite et semblent très puissants. Leur accélération rappelle celle des autos électriques.
Traces d’accélération
Je remarque régulièrement dans mon coin des traces d’accélération qu’on ne peut attribuer à un vélo à assistance électrique.
Le gouvernement est intervenu pour encadrer les véhicules qualifié d’«appareils de transport personnels motorisés» (ATPM). Je ne pense pas que le B-52R serait permis sur notre réseau cyclable. Du moins, je l’espère.
Mais je ne suis pas totalement contre ce type de véhicule, mais il devrait selon moi circuler dans les rues et les routes. Comme c’est le cas pour les scooters de nos ados.
| Vitesse de pointe | 95 km/h |
| Gamme | 60 km |
| Puissance de crête | 7,5 kW |
| Batterie | 2,5 kWh |
| Déplacement avant | 180 mm |
| Voyage arrière | 200 mm |
| Freins | 250 mm |
| Transmission | 6 vitesses |
| Temps de recharge | 3 heures |
| Charge | 110-240 V |
| Moteur | BLDC |
